Geometridae Ennominae
Selenia tetralunaria Hfn.
L'Ennomos illustre
Nourriture de la chenille : Divers feuillus
Références : Id TAXREF : n°248926 / Guide Robineau (2007) : n°593
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Répartition française : Probablement toute la France continentale.
Le genre Selenia compte trois représentants en France. Ces espèces d'aspect voisin se distinguent sans problème, mais il faut tenir compte de leur dimorphisme saisonnier. En effet, pour chacune de ces trois espèces, les représentants de la première génération (printanière) sont plus grands que ceux de la seconde génération (estivale), et présentent une coloration souvent plus foncée, des dessins mieux marqués et des contours plus découpés.
Selenia tetralunaria, l'Ennomos illustre, se distingue aisément des deux autres Selenia, par :
- la présence d'une macule noirâtre dans l'espace terminal de chaque aile (plus marquée aux postérieures),
- des lunules cellulaires bien visibles (contrairement à Selenia dentaria,
- le tracé de la ligne postmédiane des antérieures, nettement incurvée près de la côte pour contourner la lunule cellulaire (cette ligne est rectiligne chez Selenia lunularia),
La figure ci-dessous illustre les mâles des deux générations (3ème colonne), comparés à ceux des deux autres espèces du genre.
Les femelles diffèrent des mâles par un abdomen plus volumineux et des antennes filiformes.
L'Ennomos illustre peut se rencontrer presque partout en France ; contrairement à ses deux congénères il semble éviter les régions trop sèches (rare dans le midi) et s'élève aussi moins haut en montagne, où on le rencontre peu au-dessus de 1000 mètres. Il vole généralement en deux générations, de mars à mai et de juin à août.
Son activité est exclusivement nocturne, et l'attraction lumineuse est le meilleur moyen pour l'observer.
Les chenilles sont remarquables car elles imitent à la perfection des branchettes. Couvertes de nodosités, elles se tiennent dressées sur leurs fausses-pattes arrière pour entretenir la confusion.
Les chenilles se nourrissent de toutes sortes de feuillus et d'arbustes.
Aucun danger ne semble peser actuellement sur cette espèce. Toutefois le réchauffement climatique ne joue pas en sa faveur.
